
Vous avez contracté un contrat d’assurance vie ou souhaitez en contracter un auprès d’une compagne d’assurance et vous posez la question suivante :
Comment peut-on optimiser son assurance vie ?
Nous vous proposons dans cet article 5 astuces vous permettant de tirer le meilleur parti de votre assurance vie.
1 – Utilisez les options de gestion gratuites
Ces options de gestion gratuites sont nombreuses dans les contrats d’assurance-vie multi-supports. Elles sont intéressantes si tout ou une partie de son épargne est placée vers les unités de compte, ou sur des fonds d’investissement risqués. L’option la plus intéressante est l’arbitrage qui permet une fois par an de déplacer gratuitement une partie du capital placé sur un fonds actions vers un fonds obligataire. Cependant, les délais d’enregistrement varient d’un jour à deux semaines et le cours réel de cette opération n’est donc pas connu. L’idéal serait de mettre son épargne en pilotage automatique. Une autre option intéressante est la « sécurisation des plus-values ». On fixe un seuil de plus-values sur un fonds d’investissement et dès qu’il est atteint, la plus-value est automatiquement transférée vers un fonds en euros sécurisé.
2 – Souscrivez plusieurs contrats
Contrairement au livret A, plan d’épargne en actions (PEA) et plan d’épargne logement (PEL), une même personne peut souscrire plusieurs contrats d’assurance et ces contrats ne sont pas plafonnés. Les fonds investis étant garantis dans la limite de 70 000 EUR par souscripteur, pour les gros investisseurs, diversifier ses contrats auprès de plusieurs compagnies d’assurances est une garantie supplémentaire cas de faillite de l’une d’entre elles. La diversification donne une meilleure lisibilité à la gestion de son patrimoine en ayant un contrat par type d’objectif, revenus réguliers ou transmission de capital. Elle permet aussi d’optimiser sa fiscalité en effectuant versements et retraits partiels sur les contrats ayant le cadre fiscal le plus avantageux.
3 – Tirez des revenus réguliers de vos contrats
Si vos contrats le permettent, utilisez les RPP (rachats partiels programmés). Il s’agit de retraits d’argent réguliers, prélevés sur un contrat et versés chaque mois ou trimestre sur votre compte bancaire. Pour ne pas toucher au capital, vous pouvez ne demander que le versement du montant des intérêts qu’il génère. Ces RPP sont souvent sans frais. Ils sont souples et peuvent être arrêtés, puis repris à tout moment. Mais avant de mettre en place ces RPP, pensez à bien mesurer leur impact fiscal, qui varie selon l’ancienneté de chaque contrat.
4 – Donnez votre ou vos contrats en gage
Composant de votre patrimoine, le capital d’une assurance vie peut garantir un emprunt immobilier. Il peut également être nanti (mis en gage) auprès d’une banque pour garantir un prêt personnel. Cette opération de nantissement, réalisée par avenant au contrat, est souvent gratuite et évite la caution ou l’hypothèque d’un bien immobilier. Ce nantissement peut être total ou partiel et tombe une fois le crédit remboursé. Notez que pendant la durée du gage, si votre capital continue d’être rémunéré, vous ne pourrez effectuer ni retraits, ni arbitrages, ni avances.
5 – Utilisez votre contrat pour placer vos liquidités à 2 % net !
Depuis début 2016, les taux de rendements du livret A, du livret de développement durable (LDD), des livrets bancaires, comptes à termes et autres Sicav monétaires, sont réduit à une peau de chagrin ! En plaçant vos liquidités sur votre assurance-vie, elles vont rapporteront autour de 2 % net. Pour optimiser cette rentabilité, privilégiez les contrats sans frais d’entrée et si votre contrat à plus de huit ans, vos retraits de liquidités seront nets d’impôt.