Assurance obsèques : le choix du bénéficiaire

Lorsque quelqu’un souscrit un contrat d’assurance obsèques, il épargne une certaine somme pour ses funérailles. Cependant, ce capital n’est pas toujours utilisé de façon judicieuse. La meilleure solution est de choisir avec attention un ou des bénéficiaires.

Comment nommer le(s) bénéficiaire(s) d’un contrat d’assurance obsèques ?

La personne bénéficiaire est celle dont l’identité est indiquée dans la « clause bénéficiaire ». Elle est la seule qui va percevoir le montant total qu’a pu épargner le souscripteur. Celle-ci devra également mettre sur pied les obsèques en fonction des dernières volontés du défunt. Il peut s’agir d’une entreprise de pompes funèbres, d’un agent mortuaire ou encore d’un proche.

En outre, la majorité des contrats d’assurance obsèques sont composés de clauses types. La seule chose à faire est de cocher afin de nommer automatiquement un ou des bénéficiaires. À titre illustratif, on retrouve des formules prédéfinies comme :

  • Mon époux (se),
  • À défaut ma progéniture née ou à naître, en vie ou représentée,
  • À défaut mes descendants,
  • Etc.

Si le souscripteur estime que ces dernières ne sont pas adaptées à sa situation, il est en droit de changer. Il peut noter de sa propre main sa liste de bénéficiaires. Par ailleurs, il peut arriver que ceux-ci soient nommés par testament. Si c’est le cas, la partie « bénéficiaire » doit porter la mention « voir testament enregistré chez tel ou tel avocat ».

Quelques règles pour prévenir tout malentendu

Il est essentiel de mentionner avec précision les liens de parenté entre le(s) bénéficiaire(s) d’un contrat pour éviter tout quiproquo. En effet, il faut indiquer si c’est un enfant, un frère, un conjoint, une épouse, une sœur, des petits-enfants, etc. Par ailleurs, il faut faire très attention si les personnes choisies ne sont pas de la même famille que le souscripteur.

Il s’agit ici de certains cas comme une union libre ou lorsque la somme est perçue par une entreprise privée. De plus, il est préférable d’énoncer clairement le nom et prénom, la date de naissance et l’adresse du bénéficiaire. Vous évitez ainsi que les dernières volontés du défunt passent à la trappe.

De même, au cas où les bénéficiaires sont absents, on peut rajouter une autre partie indiquant le capital du contrat. Il peut arriver qu’il y ait des complications au niveau des proches lors du partage de la somme épargnée. Le mieux est de notifier la manière dont sera répartie cette dernière entre les différents bénéficiaires.