Assurance Vie

Outil de gestion idéal pour constituer et valoriser un patrimoine ou organiser sa transmission, diversifier son épargne ou encore préparer sa retraite, l’assurance vie est grâce à ses nombreux atouts, l’un des placements préférés des Français.

Pourquoi contracter une assurance vie ?

Une assurance vie a quatre objectifs principaux : épargner, préparer sa retraite ou préparer sa succession, tout en optimisant sa fiscalité.

– Épargner Avec la baisse constante du taux du livret A, contracter une assurance vie pour dynamiser le rendement de son épargne devient une évidence. Son taux n’est pas fixé par l’État, mais par chaque assureur. Et nombre d’entre eux ont déjà annoncés des rendements qui seront supérieurs à 3% pour l’année 2016.

– Préparer sa retraite Dès sa souscription, ce type d’assurance produit des intérêts qui sont immédiatement intégrés à votre épargne et réinvestis pour produire à leur tour des intérêts. Cette épargne peut être alimentée régulièrement par des versements fixes mensuels, trimestriels, semestriels ou annuels et à tout moment par des versements occasionnels. Au bout de huit ans, cette épargne bénéficie d’une fiscalité très avantageuse et au moment de la retraite, elle peut être récupérée de différentes manières :
• Un retrait de la totalité des sommes investies et des intérêts,
• Des retraits partiels d’un montant progressif,
• Une rente viagère,
• Un retrait partiel et le solde sous forme de rente.

– Préparer sa succession L’épargne constituée dans le cadre d’une assurance-vie n’est pas soumise aux règles légales de partage d’un héritage. Ainsi, le souscripteur peut, dans le cadre de sa propre succession, décider comme il l’entend de la répartition de ce capital entre ses différents héritiers. Il peut donc favoriser son conjoint ou l’un de ses enfants.

Quels types de gestion choisir ?

– La gestion libre Dans le cadre d’une gestion libre, le souscripteur décide seul des supports sur lesquels il va investir et dans quelles proportions. Mais gérer librement nécessite d’avoir du temps et suffisamment de connaissances financières pour choisir entre les différents fonds en euros, actions et obligations disponibles sur le marché. – La gestion sous mandat On parle de gestion sous mandat si l’assureur s’occupe de gérer dans leur intégralité les différents investissements en choisissant les supports et les proportions. Au moment de la souscription, l’investisseur décide avec son assureur du niveau de risque qu’il est prêt à prendre pour ses investissements. Ce profil de risque n’est pas figé et peut naturellement être régulièrement rediscuté entre le souscripteur et l’assureur.

Quel type de contrat pour vos placements ?

– Le contrat en euros ou mono-support Les fonds sont versés, garantis et augmentés des intérêts en euros, calculés selon un taux minimum garanti prévu à la souscription. – Le contrat en unité de compte Les fonds sont investis en différentes unités de compte : parts d’actions, actions de Sicav, parts d’obligations, parts d’OPCVM (Organismes de placements collectifs en valeurs mobilières), parts de FCP (Fonds Commun de Placement), parts de SCPI (société civile de placement immobilier), parts ou actions d’OPCI (Organisme de Placement Collectif Immobilier), etc. La répartition des fonds investis varie selon l’évolution des marchés boursiers et immobiliers de référence. Ainsi, ces fonds ne sont pas garantis, par contre, le nombre d’unités de compte l’est. – Le contrat multi-supports Il comporte des placements libellés en euros et d’autres libellés en unités de compte. Leur répartition diffère en fonction du niveau de risque accepté par le souscripteur.

L’assurance-vie est bien plus qu’un simple produit d’épargne. Elle est un produit de prévoyance et aussi une excellente niche fiscale. En d’autres termes, l’assurance-vie est un investissement très lucratif pour ceux que ça intéresse. Bien que l’assurance-vie est fréquemment annoncée comme le placement préféré des foyers français, elle demeure mal-comprise. Comment fonctionne-t-elle ? Est-elle vraiment avantageuse ? Le point dans ce dossier.

Comprendre le fonctionnement de l’assurance-vie

En termes d’investissement, l’assurance-vie peut être assimilée à un couteau suisse. Ne vous méprenez pas, le couteau suisse est ici, un objet métaphorique servant à illustrer la polyvalence de l’assurance-vie. Ainsi, l’objectif premier de ce dossier est de vous présenter ce placement sous toutes ses coutures. Vous allez découvrir son fonctionnement, sa composition, sa fiscalité et ses spécificités. Par la même occasion, vous allez découvrir les nombreuses stratégies d’épargnes qui sont inhérentes à l’assurance-vie. Qu’on se le dise, l’assurance-vie est d’une polyvalence effarante. Peu de gens le savent, mais outre les classiques fonds euros, il est également possible d’investir en immobilier et en actions via son contrat d’assurance-vie.

1. L’assurance-vie : présentation
Les conseillers bancaires sont on ne peut plus clairs à ce sujet : l’assurance-vie est l’épargne de précaution idéale mise à la disposition des investisseurs, et ils ont tout à fait raison. Une assurance-vie permettra à un investisseur de faire fructifier son épargne sans qu’il n’ait à s’acquitter d’un impôt sur les intérêts générés.

Les spécialistes sont unanimes sur le fait que l’assurance-vie est, avec le plan d’épargne en actions, le meilleur produit d’épargne pour celui/celle qui désire obtenir des rétributions financières non imposées (hormis les prélèvements sociaux qui sont fixés à 17.2 %). Mais contrairement au PEA, l’assurance-vie n’est pas limitée aux actions. En matière d’investissement, l’assurance-vie offre bien plus de perspectives. Comme nous le disions un peu plus tôt, elle peut également être associée à des fonds euros, des actions et des placements immobiliers.

Il est donc tout à fait légitime que votre conseiller financier vous aide à placer vos épargnes dans une assurance-vie. Néanmoins, vous précipiter est l’erreur que vous ne devez surtout pas commettre. Sachez qu’il existe une bonne vingtaine d’assurances-vie sur le marché, et celle qui est proposée par votre conseiller n’est pas forcément la meilleure. Un comparatif de produits est donc de rigueur. Entre une assurance-vie qui vous permet de gagner des milliers d’euros et une autre qui ne vous procure qu’une centaine d’euros : le choix est vite fait. Cependant, comment faire pour choisir l’assurance-vie qui répond à vos besoins ?
Avant de procéder au comparatif, il s’avère utile de comprendre l’assurance-vie sous tous ses angles.

2. L’assurance-vie multi-support : pourquoi est-elle appelée ainsi ?
L’assurance-vie est qualifiée de multi-support pour la simple raison qu’elle est une enveloppe avec à l’intérieur de nombreux supports.
Ainsi, par le biais de votre assurance-vie, vous pouvez être investi par les deux supports suivants :
· Investissement en fonds euros :

Ici, c’est l’assureur qui se charge de gérer les fonds euros. À titre de précision, les fonds euros sont investis en obligations d’États européens, comme il est le cas de la dette française. Toutefois, les fonds euros peuvent aussi être investis dans l’immobilier ou les actions. Votre placement est assuré d’être fructifié, une fois convertis en fonds euros. Et grâce à l’effet cliquet, votre patrimoine va emprunter un chemin haussier, d’année en année.

· Investissement en unité de compte ou UC :
Ici, il est question des fonds d’action, des fonds d’obligation ou des fonds immobiliers, dont la vocation est de dynamiser les placements des investisseurs. À noter que les unités de compte peuvent être exposés à des pertes de capitaux, ce qui est un risque majeur. En ce sens, les unités de compte sont risquées, mais elles demeurent intéressantes du fait qu’elles proposent une espérance de gain supérieur sur le long terme.
Note importante : ne vous fiez pas aux unités de compte les plus répandues sur le marché, car elles ne sont pas forcément les plus performantes. C’est d’ailleurs le cas des trackers qui eux relèvent beaucoup plus de l’investissement boursier que des unités de compte.

· Gestion pilotée/allocation libre entre fonds euros et unités de compte :
Ici, l’investisseur peut se charger de sa propre contribution entre supports en mode libre (en investissant la totalité de son capital en fonds euros), en gestion libérée, c’est-à-dire en déléguant la gestion à un courtier (auquel cas, l’investisseur bénéficiera plus ou moins d’UC). Noter que l’investisseur est autorisé à arbitrer dans le contrat qui est encore en cours de vie. Il est donc autorisé à vendre des fonds euros pour acquérir des unités de compte, à vendre des unités de compte pour acheter des fonds euros, et même de passer à une unité de compte à une autre. Vous voyez par là que l’assurance-vie est un produit flexible et peu complexe.

Désormais, oubliez toutes les idées reçues sur l’assurance-vie

L’assurance-vie est un produit d’épargne très intéressant, mais il reste peu connu, parfois craint en raison de toutes les fausses idées qui circulent à son sujet. Ces idées reçues ne sont pas fondées. Aussi, dans l’optique de rétablir la vérité sur l’assurance-vie, ci-après, nous vous exposons les 6 fausses croyances rencontrées par ce placement.

1. L’argent investi dans une assurance-vie est bloqué
Archifaux ! Votre argent est toujours disponible pour des rachats partiels ou des rachats totaux. En d’autres termes, vous pouvez effectuer des retraits d’argent si c’est ce que vous souhaitez. Les 8 ans ne concernent que l’imposition plus favorable après la date d’anniversaire du contrat. Tout cela étant dit, notez qu’il n’est pas possible de transférer une assurance-vie, c’est pour cela qu’il faut bien choisir les offres.

2. L’assurance-vie est une assurance-décès
Non ! L’assurance-vie est d’abord un produit d’épargne avant d’être une assurance-décès. Malgré cela, l’assurance-vie offre d’innombrables avantages successoraux en matière de transmission aux bénéficiaires désignés dans le cas où un décès venait à se produire. En effet, une transmission de 152 000 € sans frais de succession est possible pour chaque bénéficiaire. Aussi, il n’y a aucun impôt à payer pour la transmission d’un montant qui s’élève à 456 000 € si le bénéficiaire a trois enfants ou trois personnes à charge. L’assurance-vie bénéficie du statut « hors succession », ce qui autorise la transmission hors droit commun, c’est-à-dire vers un ami ou vers un enfant d’une autre liaison. Dans les contrats d’assurance-vie, les bénéficiaires désignés par le contractuel sont tenus au secret.

3. L’assurance-vie possède un plafond de versement
En théorie, il n’y a pas de plafond de versement dans un contrat d’assurance-vie. En outre, une seule personne peut souscrire plusieurs assurances-vie auprès de divers assureurs. Cela lui permettra de varier ses investissements en fonds euros et en unités de comptes pour profiter de la garantie des dépôts fixés à 70 000 € par assureur.

4. L’assurance-vie est un produit réservé aux nantis
Archifaux ! L’assurance-vie est un produit financier destiné à tout le monde. Quel que soit votre profil d’investisseur, vous pouvez souscrire une assurance-vie. D’ailleurs, il est possible d’ouvrir de bons contrats d’assurance-vie à partir de 100 €, et en prime, le souscrivant n’est pas tenu de verser immédiatement de l’argent dans son compte. Par contre, certaines assurances-vie qualifiées de « haut de gamme » exigent le dépôt d’un montant qui peut dépasser les 100 000 €. Vous vous doutez bien que ces offres ne sont pas nécessairement les meilleures.
À titre d’information, un enfant peut bénéficier d’une assurance-vie dès sa naissance.

5. L’assurance-vie est un placement financier risqué
Oui et non à la fois. Dans les faits, le risque auquel s’expose l’investisseur dépend de son choix d’allocation. Si l’investisseur décide de placer la totalité de son argent en fonds euros, il ne s’expose à aucun risque. Son capital est en sécurité.
Par contre, s’il opte pour le mandat de gestion locatif ou s’il décide d’allouer lui-même la totalité de ses avoirs en unités de compte, là, il prend un risque inconsidéré étant donné que le marché des UC est très volatil.

6. L’assuré doit constamment déclarer ses avoirs liés à l’assurance-vie
Non ! Le principe est le suivant : tant que l’investisseur ne touche pas à son assurance-vie, rien ne lui sera demandé. L’investisseur n’est donc imposable que s’il décide de faire un rachat (sur la part d’une plus-value comprise dans le rachat).

L’assurance-vie : une excellente niche fiscale

Contrairement aux idées reçues, la fiscalité qui régit l’assurance-vie est très avantageuse et facile à comprendre. Ainsi, vous êtes dans l’erreur si vous pensez attendre d’avoir un immense patrimoine avant de souscrire une assurance vie. Du moment que vous choisissez l’offre qui correspond à votre profil, le succès sera au rendez-vous. Comme mentionné plus haut, vous n’êtes imposable que si vous effectuez un rachat sur l’assurance-vie en question.

1. Taxation de l’assurance-vie : l’essentiel à savoir sur l’exonération d’impôt sur le revenu après 8 ans
Qu’importe le contrat d’assurance-vie souscrit par vos soins, c’est son âge qui compte et non la date des montants que vous avez investi dessus. C’est donc pour cela qu’il faut investir le plus tôt possible, et cela, même si vous ne devez l’alimenter que 4 ans après la date de première ouverture. D’ailleurs, des investisseurs n’alimentent leurs comptes qu’après 8 années. Précisons qu’un rachat sur un contrat ayant plus de 8 ans ouvre droit à une exonération d’impôts dans la mesure où on retire une somme ayant moins de 4600 € d’intérêts par an pour une seule personne ou 9200 € pour des époux ou un couple pacsé.
N’hésitez pas à prendre date pour une assurance-vie exemptée de frais sur versement, car une fois les 8 ans écoulés, vous allez pouvoir retirer de l’argent sans payer d’impôts et surtout en ayant la possibilité d’étaler vos rachats dans le temps. Dans le pire des scénarios, vous n’aurez qu’à vous acquitter du flat-taxe fixé à 30 % sur les intérêts (les prélèvements sociaux de 17.2 % sont compris dans cette taxe). Dans le cas où vous êtes non imposable, vous pouvez choisir l’imposition au barème de l’impôt sur le revenu.

2. Assurance-vie et succession : zoom sur les avantages successoraux
Le principe est simple : un investisseur peut choisir librement ses bénéficiaires et les transmettre jusqu’à 152 500 € sans qu’ils n’aient à payer des frais de succession. En effet, la prime versée par la défunte personne avant l’âge de 70 ans et à compter du 13 octobre 1998 est exposée à un prélèvement forfaitaire de 20 %, et cela, après l’application d’un abattement de 152 500 € pour chaque bénéficiaire sans distinction de contrats. Quant à la fraction qui est supérieure à 700 000 € (après abattement bien sûr), le prélèvement forfaitaire est majoré à 31.25 %.

Cette règlementation est intéressante dans la mesure où les bénéficiaires ne sont pas des proches parents, qui eux, sont taxés jusqu’à 60 % hors cadre de l’AV. En bénéficiant du statut « hors succession », l’assurance-vie autorise la transmission hors droit commun vers une personne pouvant être un voisin, un ami, un enfant d’une autre relation ou un partenaire de pacs.

À noter que la prime versée par le défunt après 70 ans fait partie de la succession. Il est donc normal que cette prime soit soumise aux droits de succession après avoir subi un abattement de 30 500 €. Notez également que pour tous les contrats d’assurance-vie qui ont été ouverts avant le 20/11/1991 et pour les primes versées par le défunt avant la date du 13 octobre 1998, l’abrègement d’impôts est total.
Obtenir les capitaux versés dans une assurance-vie en tant que bénéficiaire : le mode d’emploi

En France, il y a des dizaines de milliards d’euros de contrats d’assurance-vie en déshérence, autrement dit, un capital qui n’est pas versé aux bénéficiaires désignés. Si personne ne vient réclamer la somme due dans un délai de 30 ans, elle est automatiquement versée à l’État. Dans l’éventualité où un proche dont vous pensez être le bénéficiaire de l’assurance-vie vient de décéder, vous devez prendre contact avec l’Agira qui se chargera de prouver que vous êtes effectivement l’allocataire de l’assurance-vie préalablement souscrite par le défunt.

Que retenir de l’assurance-vie ? Les trois points cruciaux

L’assurance vie est un investissement polyvalent. Voici les trois points essentiels à retenir sur ce placement financier :

1. Pour bénéficier de tous ses avantages fiscaux : souscrivez un compte le plus tôt possible
L’idéal est de prendre date le plus tôt possible. Nous entendons par prendre date ouvrir un compte d’assurance-vie. En effet, si vous ouvrez une assurance-vie dès maintenant, et cela, même si vous ne souhaitez verser que le minimum, vous allez pouvoir démarrer le compteur des années (les 8 années pour être plus précis) jusqu’à ce que vous puissiez bénéficier des avantages fiscaux à long terme. Sachez qu’il est possible de prendre date à partir de 100 € qui est une petite somme. À titre de rappel, c’est l’âge du contrat qui compte et non la date de versement des sommes.

2. Pour bénéficier de tous les avantages de l’assurance-vie : faites-vous accompagner par un courtier
Vous pouvez ouvrir une assurance-vie via un courtier, qui peut être
· Un spécialiste indépendant de la gestion de patrimoine qui ne manquera pas de vous conseiller des produits avec le maximum de rétro commissions
· Un établissement financier (banque) avec des contrats très chargés en frais sur versement et en frais de gestion
· Un courtier en ligne
Un courtier n’est qu’un intermédiaire. Votre argent et les primes que vous verserez seront conservés par l’assureur. De nombreuses mutuelles proposent des assurances-vie très intéressantes, comme il est le cas de la MIF, de l’AMPLI, du MACSF et de l’AFER.

3. Les deux différents types de produits
Dans le cadre de votre contrat d’assurance-vie, vous pouvez investir dans les deux types de produits suivants :
· Les fonds euros de l’assureur : c’est le meilleur investissement qui vous est proposé par un assureur. En plaçant votre argent dans un fond euros, vous le sécurisez. En plus, avec l’effet criquet, votre patrimoine ne fera que progresser.
· Les unités de trackers qui peuvent être des OPVCM qui se présentent sous la forme d’action ou d’obligations, des trackers qui se présentent sous la forme d’action qui réplique un indice (le CAC 40), des SCPI qui se présentent sous la forme d’investissement immobilier ou bien des produits structurés et des titres vifs.
Les étapes à suivre pour souscrire une offre d’assurance-vie

Pour ouvrir une assurance-vie, vous devez suivre les 4 étapes suivantes :

1. Déterminer le mode de gestion de l’assurance-vie
Ici, vous devez déterminer si vous souhaitez vous charger de la gestion votre assurance-vie ou laisser un gérant se charger de cette tâche.
· Gérer soi-même son assurance-vie :
Le principe de la gestion libre est très simple. C’est l’investisseur lui-même qui prend soin de définir son allocation fond euros ou unités de compte. Ce mode de gestion est surtout préconisé aux personnes qui souhaiteraient placer la totalité de leurs capitaux en fonds euros ou qui désirent choisir les unités de compte.

· La gestion pilotée de l’assurance-vie :
Cela consiste à déléguer la gestion à un gestionnaire que le courtier aura choisi pour vous. Rassurez-vous, ce choix est réfléchi. Le courtier ne mandate un gestionnaire qu’après avoir analysé votre profil. Plus concrètement, c’est le gestionnaire de l’assurance-vie qui s’octroie la tâche de définir si vos avoirs doivent être placés sur une allocation fonds euros ou sur des unités de compte, sachant que ces unités demeurent des investissements à risque. Cette gestion pilotée est proposée par des assureurs classiques ou en ligne à l’instar de Boursorama Vie, Nalo Patrimoine, Yomini Vie ou Linxea Avenir/Spirit.

2. Le choix de l’assurance-vie
Vous trouverez sur le marché un nombre important d’assurances-vie, quoique vous en pensiez, ces offres ne se valent pas, ou du moins, elles présentent chacune leurs avantages et leurs inconvénients. Par ailleurs, les conditions d’octroi d’une offre d’assurance-vie diffèrent selon les assureurs et les banques. En comparant les assurances-vie, vous évitez de partir avec un sérieux handicap. Le mieux serait de choisir la bonne assurance-vie dès le départ, car une fois signée, il ne sera plus possible de le transférer. Cela étant dit, il est possible de bénéficier de plusieurs assurances-vie et il est aussi possible de sortir l’argent en effectuant un rachat partiel.

Avant de choisir une assurance-vie, vous devez prendre en compte les critères suivants :

• L’assureur :
Faites attention à choisir un assureur solide et réputé. En sollicitant l’assistance d’un courtier, vous serez dirigés vers l’assureur qui répondra le mieux à vos exigences. Les courtiers en ligne prendront soin de négocier pour vous les meilleurs contrats.
• La teneur des frais :
Des assureurs prélèvent 3 à 4 % à titre de frais sur vos versements : ils sont à fuir. Préférez les assureurs qui ne prélèvent aucun frais sur les primes et sur les rachats. Préférez également les assureurs qui proposent des frais abordables à hauteur de 0.60 % par an sur les fonds euros et les unités de compte. Soyez conscients que les frais sont le seul aspect du contrat que vous allez maîtriser au moment de le signer. Il faudra bien vous renseigner à ce sujet.
• Des fonds en euros avantageux :
Dans l’assurance-vie, les investissements en fonds euros sont toujours gagnants. Choisissez les fonds euros qui ont un bon historique et un rendement supérieur à 2 %.
• Un large choix d’unités de compte :
Préférez les assurances-vie qui offrent un immense choix d’unités de compte si vous souhaitez dynamiser votre épargne. Les meilleurs assureurs proposent une large palette d’UC.
• La flexibilité du mode de gestion :
L’idéal est de souscrire l’offre qui offre la possibilité de gérer gratuitement ses opérations en ligne. Par ailleurs, votre courtier doit constamment être disponible.

3. L’ouverture de l’assurance-vie

En gestion libre, vous choisissez vous-même l’allocation entre supports. Vous pouvez ouvrir votre compte aujourd’hui et l’alimenter plus tard.
En gestion pilotée, vous vous offrez l’expertise d’un gestionnaire compétent qui prendra en compte votre profil d’assureur.

4. Ce qui se passe durant la vie de votre assurance-vie

Il est possible de laisser l’assurance-vie telle qu’elle est pendant des années. Vous n’êtes pas obligés de verser des primes, et tant que vous ne faites pas de rachats, vous êtes exemptés de déclarations fiscales.

Faire fructifier son argent avec les SCPI européennes 

Après avoir vu ensemble les différentes raisons qui peuvent pousser une personne à souscrire à une assurance-vie, à savoir la capacité à épargner, la préparation de sa retraite ainsi que de sa succession, ou bien encore la possibilité de bénéficier de très nombreux avantages fiscaux par exemple, nous pouvons désormais nous pencher sur le concept des SCPI.  En effet ces dernières offrent la possibilité de jouir d’un taux de distribution des plus élevés. Si vous êtes intéressé par cette démarche, et que vous souhaitez vous aussi faire fructifier votre argent autre que sur les comptes classiques, nous vous conseillons de vous rendre sur une de ces plateformes en ligne. Dans l’hypothèse où vous souhaitez franchir le pas, vous aurez sans doute plus d’informations sur Corum Origin pour vous accompagner dans ce projet fort intéressant. 

Tout comme les assurances-vie que nous venons de voir précédemment, les SCPI, pour Société civile de placement immobilier, sont une parfaite alternative pour épargner son argent en profitant de taux rémunérateurs élevés. En effet pour ce qui est de la SCPI Corum Origin, son objectif de rendement annuel pour ses clients se situe à hauteur de 6%. Bien plus que les traditionnels Livret A et consort dont vous avez forcément tous l’habitude.

Si ce taux de distribution est si élevé, la raison est toute simple. Cela s’explique par le fait que la SCPI possède un patrimoine des plus disparates. En effet, elle gère de nombreux immeubles dans des secteurs d’activité très différents. Nous pouvons citer par exemple celui du commerce, de l’hôtellerie ou encore de la santé et tant d’autres. De surcroît, la localisation géographique de tous ces immeubles est très diversifiée, avec des bâtiments répartis dans pas moins de 13 pays au sein du continent européen. Pour quelle raison ? Tout simplement pour ne surtout pas mettre tous ses œufs dans le même panier, et limiter ainsi le moindre risque.

Ces SCPI proposent à chacun de leurs clients un rendement classique à capital variable, ce qui explique en partie son objectif de rendement annuel très élevé. Il s’agit également d’une des raisons pour lesquelles la société civile de placement immobilier Corum Origin occupe la première place au classement des SCPI européennes. Enfin, tout comme les assurances-vie, les SCPI offrent le sérieux avantage de pouvoir bénéficier d’avantages fiscaux des plus intéressants.