Utilisée comme moyen d’épargne dans la majeure partie des cas, l’assurance vie offre un bon nombre d’avantages. Bien qu’elle soit populaire et plus courante, de nombreuses personnes y souscrivent sans toutefois connaître ces tenants et aboutissant. Dans les lignes à suivre, nous éclairons votre lanterne en vous disant tout ce qu’il faut savoir sur l’assurance vie.
La définition de l’assurance vie
L’assurance vie est un investissement financier qui permet au souscripteur d’économiser de l’argent pour le déléguer à un successeur. Cette délégation se fait dans le cas où un évènement ayant rapport avec l’assuré survient. Il peut s’agit de la survie ou du décès de celui-ci. Selon le capital investi, l’assurance vie permet à l’adhérent d’encaisser des bénéfices sur son contrat. Tant que l’assuré est vivant, il demeure l’ayant droit et le propriétaire des fonds. Il est donc libre de récupérer ses intérêts et son capital. Dans le cas où celui-ci décède, l’accord sera dénoué et les intérêts ainsi que le capital seront délégués aux éventuels bénéficiaires. Gardez également à l’esprit que les contrats d’assurance vie n’ont aucune durée de vie légale. Vous êtes donc libre de choisir la durée qui vous convient.
Quels sont les supports d’investissement de l’assurance vie ?
Il existe deux types de supports d’investissement dans un contrat d’assurance vie. Il s’agit des unités de comptes et des fonds en euros.
Les unités de compte
Les unités de compte constituent un support de placement sur un contrat d’assurance vie. Ce placement est effectué par des trackers, SICAV, FCP, SCPI ou SCI. Cependant, il ne propose aucune garantie sur le capital. L’assuré a la possibilité d’investir dans plusieurs catégories d’actifs en passant par les unités de comptes comme : les obligations, les actions et l’immobilier. Aussi, les unités de comptes peuvent avoir un mauvais rendement dans le cas où le marché financier est en baisse. Un tel rendement engendre la perte d’une partie du capital pour le souscripteur.
En ce qui concerne les actions et les obligations, elles sont réunies parmi les organismes de placements collectifs en valeurs mobilières (OPCVM). On distingue plusieurs types d’OPCVM. Ils peuvent être monétaires, des fonds alternatifs, des actions, des obligations, des fonds à formules, etc. Ces organismes ont également deux différents statuts juridiques. Il faut donc distinguer les SICAV (les sociétés d’investissement à capital variable) des FCP (fonds commun de placement).
Quant aux trackers, leurs performances sont liées à la réplication d’un indice financier comme celui du CAC 40. Le barème de rendement attendu sur les unités de comptes est bien plus haut que sur les fonds en euro en échange d’un danger en capital.
Les fonds en euros
Contrairement aux unités de comptes, il s’agit d’un fond sécurisé qui dispose d’une garantie en capital de la part de l’assureur. Ici, l’assuré ne peut pas perdre de l’argent. Au 31 décembre de l’année en cours, les intérêts générés par les fonds en euros sont versés sur le contrat. Les bénéfices reçus par le souscripteur sont définitivement pour lui. Ces fonds ont un rendement qui est composé de la participation aux bénéfices et d’un taux technique qui représente le taux minimum garanti.
