Enseignants et étudiants défilent pour plus de soutien dans la crise du COVID

Des enseignants et des étudiants ont manifesté ensemble ou se sont mis en grève mardi dans toute la France pour exiger un soutien accru du gouvernement dans le contexte de la pandémie.

« Pas de protocole sur les virus, pas d’école ! » ont lu des affiches portées par des enseignants, exigeant une meilleure protection contre le COVID-19 dans leurs écoles, qui sont restées ouvertes depuis septembre en raison des préoccupations du gouvernement concernant les lacunes en matière d’apprentissage et l’isolement scolaire.

La préoccupation commune des manifestations de mardi à Paris, Marseille et dans d’autres villes de France était d’ordre économique.

Les syndicats d’enseignants, qui négocient avec le gouvernement pour obtenir de meilleures conditions, veulent des salaires plus élevés et que le gouvernement engage davantage d’éducateurs après des années de réduction des coûts.

Selon le ministère de l’éducation, environ 12 % des enseignants du pays ont participé à un appel national à la grève mardi.

Les étudiants, quant à eux, recherchent un soutien financier plus important de la part du gouvernement et veulent attirer l’attention sur les troubles psychologiques des jeunes coupés de leur vie sociale, de leurs professeurs et de leurs possibilités d’emploi au milieu de la pandémie.

Alors même que le gouvernement envisage d’imposer un troisième confinement, le Premier ministre a autorisé les étudiants de première année à reprendre des cours cette semaine, reconnaissant que les problèmes de santé mentale liés au confinement chez les jeunes sont également un problème de santé publique.