
La France a reçu la semaine dernière sa première livraison de vaccins d’AstraZeneca, un total de 273 600 doses réservées aux professionnels de la santé de moins de 65 ans.
Olivier Véran s’est fait écho suite à la décision de l’Afrique du Sud de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, la campagne de vaccination met en lumière une « protection limitée contre les formes modérées de la maladie dues au variant sud-africain, chez les jeunes adultes ». Le communiqué indique que « les premiers résultats semblent confirmer que la mutation du virus détectée en Afrique du Sud peut se transmettre à la population déjà vaccinée ». Dans le détail, il ressort que le vaccin développé par Oxford et AstraZeneca ne serait efficace qu’à 22% pour la souche Sud Africaine de la covid-19. Il est toutefois précisé que « des chercheurs sud-africains et britanniques ont constaté que (…) le vaccin était bien plus efficace contre la (souche) originale du coronavirus ». La plus grosse interrogation reste l’efficacité de ce vaccin face aux formes les plus graves de la maladie.
Selon Olivier Véran, « au moins 99% » du virus circulant en France ne correspond pas à la variante largement répandue en Afrique du Sud, ce qui rend le vaccin efficace sur le sol français.
Il a ajouté que les nouvelles mesures sont mises en œuvre pour empêcher la propagation de variantes qui commencent à se diffuser sur le territoire. La période d’isolement pour toute personne infectée par l’une des variantes, ou suspectée d’être infectée, a été étendue de sept à dix jours.
Les mesures comprennent également une accélération des tentatives de recherche des contacts et des instructions pour fermer les écoles dès qu’un élève est infecté par une variante.