Exactement trois mois après avoir annoncé une version bêta de son wallet de crypto-monnaies pour le tester, les développeurs de SafeMoon ont publié le wallet sur le Google Play store. Le prix de l’actif altcoin a fortement grimpé de 20 % en 24 heures.
SafeMoon est un jeton sur la Smart Chain de Binance. Contrairement à de nombreux altcoins, il ne s’agit ni d’un jeton de gouvernance qui débloque les droits de vote sur un protocole, ni d’un jeton utilitaire qui ajoute à la fonctionnalité d’un protocole. Il s’agit plutôt d’un jeton mème tel que Shiba Inu, qui existe pour le simple plaisir de l’acheter et de le vendre, en espérant gagner de l’argent en spéculant.
Mais SafeMoon a quelques qualités uniques. Premièrement, il taxe les détenteurs de 10% à chaque fois qu’ils vendent. C’est un moyen de dissuader les gens d’encaisser. De plus, la moitié de cette taxe de 10% est répartie proportionnellement entre les détenteurs de SafeMoon en fonction de la quantité qu’ils possèdent, tandis que l’autre moitié va dans un pool de liquidité. Enfin, comme pour l’Ethereum, les jetons SafeMoon sont progressivement brûlés pour exercer une pression déflationniste sur l’actif. L’objectif est de créer un moyen « sûr » pour que le jeton « moon« .
Cela ne s’est pas encore produit. Depuis qu’il a atteint un sommet historique de 0,00001094 $ le 11 mai, il s’est effondré, perdant 84 % de sa valeur, et ce, malgré l’annonce du fondateur de Barstool Sports, Dave Portnoy, selon laquelle il s’agit de son shitcoin préféré.
My shitcoin announcement. Invest at your own risk. I have no idea how this works pic.twitter.com/G1iW8iZTWG
— Dave Portnoy (@stoolpresidente) May 17, 2021
L’une des raisons possibles de cette situation est que SafeMoon n’est pas facile à obtenir ou à échanger – il s’échange dans de faibles volumes par rapport aux autres crypto-monnaies du top 100 de la capitalisation boursière – car il n’est pas disponible sur les principales bourses comme Binance ou Coinbase.
Même ceux qui ont listé le jeton ont eu des difficultés à le faire. BitMart, qui a mis l’actif à disposition pour la première fois en avril, n’a pas pu intégrer le système de redistribution du jeton avant la mi-mai et n’a pu informer les utilisateurs de leurs récompenses que tous les mois.
