
La période du confinement aura sonné le début d’une régression en ce qui concerne la signature d’un contrat d’assurance vie. Qu’est-ce qui explique une telle situation ? Vous aurez des réponses satisfaisantes dans cet article.
Les chiffres du placement en assurance vie.
L’assurance vie en France présente des chiffres particulièrement élevés. Il s’agit de 1 761 milliards d’euros investis comparativement aux 319 milliards que totalisent les placements du livret A.
On remarque actuellement une baisse considérable des recettes de l’assurance vie. L’avènement du confinement a entraîné le constat de la supériorité des retraits par rapport aux dépôts mensuels. Les analystes financiers font état de la présence de grosses incertitudes chez les déposants. L’assurance vie étant catégorisée dans les placements à long terme ne correspond plus à la réalité qu’a imposée l’actuelle crise sanitaire.
Pourquoi cette catégorisation de l’assurance vie ?
La première raison est l’incapacité du retrait des fonds avant le délai des huit années objet du contrat. Cette échéance entraîne la chute de la fiscalité. C’est pourquoi il est recommandé de souscrire à l’assurance vie même avec un petit capital. Ce dernier commencera à courir pour les huit ans. Vous pourrez renégocier le contrat à la longue.
Les retombées de l’assurance vie
Il faut distinguer les deux parties du contrat présenté sous la forme de revenus qui sont issus du placement qu’est l’assurance vie. La première est désignée sous le nom du fonds. C’est le montant placé en investissement. Le client ne peut pas le perdre. Les assureurs fixent le taux de rendement du fonds. L’année dernière les taux ont généré 1,4 % comparativement aux prévisions actuelles qui présentent un taux de 1,2 %. Malgré cette baisse significative, l’assurance vie est toujours en avance sur le livret A qui est à 0,5 % d’intérêt.
La deuxième partie de l’assurance vie est composée des unités de comptes. Elles sont définies comme les capitaux qui sont investis dans des placements qui présentent beaucoup plus de risque qu’à l’accoutumée. Ils peuvent rapporter de gros bénéfices comme enclencher de grandes pertes. Il est aussi possible de perdre le capital principal.
Face à cet état de choses faut-il préférer les unités de compte au fonds ?
Dans tous les types de placements, il y a une part de risque qui est engagée. Les niveaux diffèrent grandement entre les deux parties. Les assureurs gagnent relativement plus avec les unités de comptes, mais ils ne disposent pas de la sécurisation de capital qu’offrent les fonds en Euros. Ils sont alors libres de réussir à trouver les formules pour amener les clients déposants à préférer une option à une autre. Les frais appliqués aux diverses opérations comme les dépôts, les retraits et la gestion en elle-même sont des points qui guident le choix des clients.