
Les marchés réagissent favorablement à l’annonce faite ce matin qu’Ubisoft deviendrait le premier grand éditeur de jeux vidéo à créer des NFT.
Les actions de l’entreprise française s’échangent aujourd’hui en hausse de 4 %. Mais Tezos, son partenaire blockchain, est le véritable gagnant. Le prix de la pièce native XTZ de Tezos a grimpé en flèche à l’annonce de la nouvelle, augmentant de 37 % au cours des dernières 24 heures. Elle s’est échangée jusqu’à 5,48 $ après être passée sous la barre des 4 $ lundi, selon CoinGecko.
Ubisoft, créateur des jeux Assassin’s Creed et Prince of Persia, a annoncé sa nouvelle plateforme Ubisoft Quartz. permettra aux joueurs d’acheter et de gagner des objets dans le jeu qui sont frappés en tant que NFT Tezos. Ces jetons non fongibles feront leur première apparition dans Tom Clancy’s Ghost Recon Breakpoint.
L’intégration des NFT pourrait accroître le sentiment d’investissement des joueurs dans les jeux tout en jetant les bases de l’interopérabilité entre les jeux et les marchés secondaires.
Le cours de la pièce Tezos a peut-être été favorisé par une annonce faite plus tard dans la matinée, selon laquelle la blockchain avait augmenté son efficacité énergétique par transaction de 70 % ou plus. En bref, l’envoi et la réception de XTZ – ou d’autres transactions sur le réseau, comme l’achat de NFT – coûtent beaucoup moins cher qu’auparavant.
Introducing Ubisoft Quartz 💎
We're bringing the first energy efficient NFTs playable in a AAA game to Ghost Recon: Breakpoint!Try it in the beta from December 9 with three free cosmetic drops and learn more here: https://t.co/ysEoYUI4HY pic.twitter.com/owSFE2ALuS
— Ubisoft (@Ubisoft) December 7, 2021
Cela devrait atténuer les critiques des joueurs selon lesquelles les NFT sont mauvais pour l’environnement parce qu’ils nécessitent la production inutile d’électricité – bien que la valeur culturelle des jeux vidéo soit également sujette à débat.
Tezos et Ubisoft ont cherché à éviter de tels arguments, en émaillant le communiqué de presse de distinctions entre la blockchain proof-of-stake et sa cousine dépendante de l’énergie Bitcoin en faisant valoir que les transactions sur le premier utilisent « plus de 2 millions de fois moins d’énergie » que celles sur le second.