
Le marché des cryptomonnaies a fortement chuté vendredi sur fond d’inquiétudes concernant les nouvelles taxes qui pourraient être dévoilées par le président américain Joe Biden, et après la faillite de l’une des plus grandes bourses de cryptomonnaies de Turquie.
Le bitcoin, est passée sous son seuil psychologique clé de 50 000 dollars vendredi matin, il était en baisse de près de 10% pour s’échanger à environ 48 800 dollars, selon les données de CoinDesk. Cette chute a mis un terme à l’énorme hausse du bitcoin, qui se dirige actuellement vers sa plus forte baisse hebdomadaire depuis février.
Le bitcoin perd également sa position dominante sur le marché. Selon les données du site de suivi des prix CoinGecko, le rapport entre la valeur du bitcoin et la capitalisation globale du marché des crypto-monnaies est passé sous la barre des 50 %.
D’autres crypto-actifs de premier plan ont également plongé vendredi. La deuxième cryptomonnaie la plus importante, l’ethereum, a subi des pertes similaires à celles du bitcoin et s’échangeait à 2 215 dollars. La forte baisse est survenue moins de 24 heures après que la monnaie ait atteint un nouveau sommet historique.
Le XRP de Ripple a connu la plus forte baisse parmi les 10 premières cryptomonnaies. La troisième plus grande monnaie numérique a plongé de près de 20 %.
Les chutes sont survenues quelques heures après que des rapports aient émergé que le président Biden prévoyait d’augmenter les impôts sur les Américains les plus riches. Selon le plan, les impôts sur les gains en capital pourraient être presque doublés pour les personnes gagnant plus d’un million de dollars, déclenchant des inquiétudes quant au fait que cela affectera les gains des actifs numériques.
D’autres mauvaises nouvelles pesant sur le marché des cryptomonnaies se sont produites en début de semaine, lorsque la bourse turque de cryptomonnaies Thodex a brusquement interrompu ses opérations de négociation, tandis que son PDG Faruk Fatih Ozer a quitté le pays. La société a déclaré qu’elle avait besoin de cinq jours ouvrables pour reprendre ses activités, mais des centaines de milliers d’investisseurs craignent que leurs actifs soient perdus.